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Si l’utilisation du cannabidiol est légale dans plusieurs pays dont ceux de l’Union européenne, elle n’est pas sans danger. En effet, comme toute substance active, il peut avoir des effets secondaires lorsque sa consommation est mal calibrée. Pour éviter de subir ces désagréments, voici les conseils à suivre.

Consommer du CBD de qualité supérieure


Commencez par vérifier l’origine et la composition de ce que vous consommez.

Choisir un circuit d’achat fiable

Les produits à base de CBD existent sous diverses formes comme les huiles, tisanes, bonbons ou fleurs séchées. Il est fortement conseillé de privilégier l’achat auprès de la meilleure marque de CBD ou en pharmacie. Les produits vendus dans ces endroits bénéficient en effet d’un contrôle rigoureux.

Contrôler la teneur en THC

Le tétrahydrocannabinol (THC) est la substance psychoactive du cannabis. Le CBD et le THC étant des composés actifs de la plante, les produits à base de CBD peuvent contenir des traces de THC. Pour être légal, le taux de THC doit être de moins de 0,3% pour la résine et les fleurs séchées.

Seule la qualité du CBD acheté garantit une purification suffisante pour supprimer des quantités significatives de THC. Même un faible taux de THC est potentiellement détectable lors d’un contrôle routier ou professionnel. En cas de test positif, des sanctions sont possibles. Celles-ci incluent un retrait de permis de 120 heures (5 jours) et la perte de 6 points.

Éviter les substances synthétiques

Si un produit au CBD provoque un effet psychoactif puissant ou une sédation marquée, il y a un risque. Cela peut signifier qu’il a été coupé avec d’autres substances chimiques ou synthétiques. Des noms complexes de molécules comme le HHC ou le H4CBD sur les emballages doivent susciter la méfiance. Par ailleurs, les huiles de mauvaise qualité peuvent contenir des résidus causant des problèmes intestinaux.

Adopter un usage responsable et connaître les limites


Pour limiter les effets indésirables, un usage éclairé est nécessaire. Le CBD peut provoquer des effets secondaires tels que la somnolence, la fatigue, les nausées, les diarrhées ou les maux de tête.

Respecter les limites de dosages

L’Académie de médecine recommande de ne pas dépasser 50 mg de CBD par jour dans le cadre d’un usage en automédication ou comme complément alimentaire. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a déterminé la dose la plus faible provoquant un effet nocif observé (LOAEL) à 4,3 mg/kg par jour. Il est donc conseillé de ne pas dépasser cette limite quotidienne.

Faire attention aux interactions médicamenteuses

Le CBD est une substance active susceptible d’interagir avec certains médicaments. Le CBD est métabolisé par des enzymes hépatiques, ce qui peut inhiber la décomposition d’autres médicaments. Cela risque d’augmenter la concentration des médicaments dans l’organisme ou, au contraire, de réduire leur efficacité.

Il est fortement recommandé d’informer votre médecin ou pharmacien de votre consommation de CBD si vous suivez un traitement. Les interactions peuvent notamment concerner la Morphine, la Warfarine, le Clobazam, la Lamotrigine ou le Valproate.

Identifier les contre-indications

Par mesure de précaution, le CBD est contre-indiqué aux femmes enceintes ou allaitantes. Il est également déconseillé aux enfants de moins de 2 ans en raison du manque de données scientifiques fiables sur l’innocuité. Le CBD est aussi déconseillé aux personnes souffrant de glaucome, de maladies du foie, d’hypothyroïdie, etc.