Sommaire
- 1 Cyril Hanouna réunit les spécialistes : un plateau dédié à la cigarette électronique
- 2 Les vérités sur la nicotine et sa place dans la cigarette électronique dévoilées dans TPMP
- 3 Le phénomène des puffs et le défi de la jeunesse face à la vape : un débat crucial dans TPMP
- 4 Quels risques pour la santé liés à la cigarette électronique selon les professionnels invités ?
- 5 Chiffres clés et perspectives autour de la vape dévoilés dans TPMP
- 6 Questions fréquentes sur la vape et la cigarette électronique
Dans un paysage médiatique où les sujets de santé publique divalent souvent entre controverse et méconnaissance, Cyril Hanouna a choisi de braquer les projecteurs sur un phénomène de société en pleine expansion : la cigarette électronique. Lors de son émission phare « Touche pas à mon poste » (TPMP) diffusée début mars, l’animateur a réuni autour d’une table plusieurs figures incontournables du monde de la vape pour questionner son impact réel sur la santé. L’objectif ? Démêler le vrai du faux sur un dispositif souvent stigmatisé mais auquel un nombre croissant de Français adhèrent pour décrocher du tabac traditionnel. Entre témoignages, analyses médicales et enjeux sociétaux, cette émission a permis de mettre en lumière les multiples facettes de la vape en 2025, tout en posant les jalons d’un débat nécessaire sur sa régulation et sa perception. Une plongée instructive, au cœur des usages actuels et des controverses qui animent ce segment en constante évolution.
Cyril Hanouna réunit les spécialistes : un plateau dédié à la cigarette électronique
Lors de cette édition spéciale de TPMP, Cyril Hanouna a convié plusieurs intervenants de premier plan, capables d’éclairer les téléspectateurs sur le vapotage et ses enjeux. Parmi eux, Florent Biriotti et David Hanin, cofondateurs de Oneshot Media, un média numérique consacré à la vape depuis 2015, sont venus apporter leur expertise. Connu notamment pour leur initiative militante #JESUISVAPOTEUR, ce duo d’anciens gros fumeurs témoigne que la cigarette électronique a été un véritable tournant dans leur lutte contre le tabagisme. Florent, ancien fumeur d’un paquet par jour, et David, jusqu’à trois paquets, expliquent depuis plus d’une décennie comment la vape a transformé leur quotidien.
Les discussions ne se sont pas limitées aux brûlures nostalgiques de la cigarette traditionnelle : le docteur Bruno Megarbane, chef du service de réanimation à l’hôpital Lariboisière à Paris, a complété le plateau avec des précisions scientifiques. Son apport a permis d’équilibrer le débat en expliquant clairement les risques liés au tabac tout en nuançant ceux associés à la vapeur. Selon lui, il est essentiel de distinguer la nicotine, addictive mais non responsable directe des maladies graves, des goudrons et autres produits issus de la combustion du tabac, responsables du cancer et des maladies cardiovasculaires.
La présence simultanée de militants, utilisateurs expérimentés et professionnels de santé a permis d’aborder le sujet sous plusieurs angles, de la dimension personnelle à l’influence sociétale. Ce plateau a ainsi mis en exergue le rôle de la cigarette électronique dans la réduction du tabagisme, une raison majeure de son succès, tout en alertant sur certains dérives comme les puffs chez les adolescents.
- Florent et David, preuve à l’appui, racontent leur succès grâce à la vape
- Le Dr Megarbane précise les risques médicaux liés au tabac et à la vape
- Une discussion ouverte sur les enjeux d’addiction chez les jeunes
- La vape vue comme une alternative crédible et moins nocive au tabac traditionnel
Intervenants | Rôle / Expertise | Apport au débat |
---|---|---|
Florent Biriotti | Entrepreneur / Ancien gros fumeur | Témoignage sur le sevrage tabagique par la vape et militantisme |
David Hanin | Entrepreneur / Ancien gros fumeur | Expérience personnelle et succès avec la cigarette électronique |
Dr Bruno Megarbane | Chef du service de réanimation | Données scientifiques et précisions sur les risques pour la santé |

Les vérités sur la nicotine et sa place dans la cigarette électronique dévoilées dans TPMP
L’une des idées reçues abordées dans l’émission concerne la nicotine, souvent pointée du doigt comme la substance la plus dangereuse dans le tabac et la vape. Florent Biriotti a tenu à rectifier ce malentendu : la nicotine à elle seule n’est pas à l’origine des maladies graves. Ce constat est soutenu par la présence en pharmacie des patchs à la nicotine qui constituent un outil répandu pour le sevrage tabagique.
Le docteur Megarbane a précisé les effets toxiques liés, non à la nicotine, mais aux ou combustions toxiques du tabac. Le processus de combustion engendre des particules cancérigènes et responsables de dommages cardiovasculaires et pulmonaires. Ces explications ont pour but d’apporter une lecture plus nuancée que celle souvent caricaturale dans les médias. Cependant, il rappelle tout de même que la nicotine reste une substance addictive, ce qui peut poser certains problèmes d’usage.
La discussion s’est également penchée sur la composition des e-liquides, notamment le rôle du propylène glycol (PG) et de la glycérine végétale (VG), deux composants phares. Le PG fait l’objet d’un questionnement particulier, car à très haute température, il peut se décomposer en composés potentiellement nocifs. Les industriels ont réagi en proposant aujourd’hui des e-liquides bio, sans PG, favorisant une alternative plus douce et en phase avec les attentes des consommateurs soucieux de leur santé. Cette tendance est visible chez des marques comme Nicovip, qui commercialisent des bases végétales.
- La nicotine n’est pas la cause directe des maladies liées au tabac
- Le tabac brûlé produit des goudrons et des toxines nocives
- Le propylène glycol peut poser problème en cas de chauffe excessive
- Des e-liquides bio sans PG sont désormais disponibles sur le marché
Substance | Description | Risques potentiels |
---|---|---|
Nicotine | Addictive mais non cancérigène | Dépendance |
Goudrons et toxines de combustion | Produits du tabac brûlé | Cancer, maladies cardiovasculaires et respiratoires |
Propylène glycol (PG) | Composant des e-liquides | Substances nocives à très haute température |
Glycérine végétale (VG) | Composant des e-liquides | Moins de risques identifiés |
Les données présentées dans TPMP invitent à un regard actualisé sur la vape et ses composants, à condition de privilégier un usage raisonnable ainsi que des produits contrôlés, comme le rappelle la conformité aux normes de l’ANSM. Les vapoteurs doivent rester informés pour faire un choix éclairé, notamment grâce à des médias spécialisés et des plateformes dédiées comme ecig-occaz.fr, qui proposent des explications claires sur les ratios PG/VG idéaux selon les préférences et profils des utilisateurs.
Le phénomène des puffs et le défi de la jeunesse face à la vape : un débat crucial dans TPMP
Le plateau a également soulevé la question sensible des puffs, ces cigarettes électroniques jetables à la mode chez les adolescents. Le docteur Megarbane a exposé les dangers liés à une consommation non encadrée de ces produits, qui implique une forte exposition à la nicotine sans accompagnement ni information adéquate. Cette situation peut favoriser une addiction rapide, ouvrant la voie au tabac traditionnel.
Cyril Hanouna a interrogé ses invités sur une problématique actuelle : faut-il conseiller aux jeunes qui voudraient s’essayer à la vape de privilégier cette option plutôt que de fumer ? La réponse du médecin a été claire. Il a insisté sur la nécessité d’une démarche pédagogique et d’une information complète sur les risques à destination des adolescents, plutôt que d’une banalisation du vapotage.
Florent Biriotti a rappelé que la régulation doit primer, notamment via des mesures étatiques plus strictes, afin d’empêcher l’accès des mineurs à tout produit contenant de la nicotine ou de l’alcool. Ce débat souligne l’importance de protéger la jeunesse sans pour autant compromettre les bénéfices de la vape pour les fumeurs adultes en quête de sevrage.
- Les puffs, une porte d’entrée dangereuse pour les ados à la nicotine
- Interdiction et contrôle renforcés demandés pour éviter le vapotage précoce
- Information approfondie et conseils sanitaires indispensables aux jeunes
- Besoins d’une distinction claire entre prévention des mineurs et aide aux adultes
Public concerné | Recommandations | Actions à privilégier |
---|---|---|
Adolescents | Interdiction d’accès aux puffs et produits nicotinés | Campagnes de prévention, contrôle d’âge en points de vente |
Adultes fumeurs | Promotion de la vape comme aide au sevrage | Accompagnement médical et accès à des produits sécurisés |

Quels risques pour la santé liés à la cigarette électronique selon les professionnels invités ?
La question des risques sanitaires spécifiques à la vape a été abordée en adoptant une perspective rigoureuse, scientifique et pédagogique. Le Dr Megarbane a expliqué que si la cigarette électronique est loin d’atteindre le niveau de dangerosité du tabac, certains éléments méritent néanmoins vigilance.
Au-delà du propylène glycol, la composition même des e-liquides peut varier, et il convient de s’assurer de leur qualité. Un point positif est que les produits vendus légalement en France et soumis au contrôle de l’ANSM répondent à des normes strictes. L’apparition récente d’e-liquides biologiques sans PG participe à réduire l’exposition à certaines substances potentiellement nocives, avec notamment des offres telles que celles présentées par Nicovip, spécialiste reconnu.
La durée d’utilisation récente de la cigarette électronique – environ 15 ans de recul – limite aujourd’hui la connaissance des impacts à très long terme, imposant une position de précaution. Par ailleurs, la vape ne saurait être une habitude de vie en elle-même ; son but premier demeure l’arrêt du tabac.
- Les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes classiques
- Importance d’acheter des produits certifiés et contrôlés pour limiter les risques
- Les e-liquides bio sans PG rencontrent un intérêt croissant
- Recul insuffisant pour évaluer les effets à long terme, appel à la prudence
Aspect | Évaluation | Conseil pratique |
---|---|---|
Nocivité tabac traditionnel | Très élevée, cancer, maladies cardiovasculaires | Arrêt total recommandé |
Nocivité cigarette électronique | Significativement moindre que le tabac | Privilégier e-liquides sans PG et produits contrôlés |
Effets à long terme inconnus | Manque de recul, surveillance continue nécessaire | Adopter une utilisation temporaire pour le sevrage |
Cette approche nuancée montre que la cigarette électronique, tout en étant une alternative moins dangereuse, ne se dispense pas d’un cadre d’utilisation responsable et informé. Les vapoteurs peuvent ainsi bénéficier d’une expérience moins toxique tout en limitant les potentielles contre-indications.
Chiffres clés et perspectives autour de la vape dévoilés dans TPMP
L’émission TPMP a conclu son passage dédié à la vape par un éclairage chiffré important : en France, on compte environ 16 millions de fumeurs, qui contribuent à 750 000 décès annuels liés aux maladies tabagiques. À l’inverse, la communauté des vapoteurs s’élève désormais à près de 3 millions d’individus, sans qu’aucun décès ne soit officiellement rattaché à l’usage de la cigarette électronique.
Ce constat statistique souligne la différence majeure dans les risques sanitaires entre les deux pratiques. Il confirme aussi la progression continue de la vape comme méthode alternative potentiellement salvatrice pour un public friand de solutions efficaces et moins nocives.
Ce succès relance des questions de régulation et de perception sociale, surtout à une époque où les débats sur les restrictions, taxes et interdictions (comme la récente montée des enjeux autour de la suppression des arômes en e-liquides) se multiplient. La place de la vape dans les politiques de santé publique reste ainsi un sujet d’actualité brûlant, appelé à évoluer avec les avancées scientifiques et technologiques.
- 16 millions de fumeurs en France en 2025
- 750 000 décès annuels liés au tabac
- 3 millions de vapoteurs sans décès connus liés à la vape
- Débat sur la régulation imposant des taxes et restrictions pour encadrer la vape
- Potentiel de la cigarette électronique comme outil de santé publique
Élément | Statistiques | Implications |
---|---|---|
Fumeurs en France | 16 millions | Important fardeau sanitaire |
Décès annuels liés au tabac | 750 000 | Cause majeure de mortalité évitable |
Vapoteurs en France | 3 millions | Alternative en croissance rapide |
Décès liés à la vape | 0 officiellement recensés | Indique une dangerosité moindre |
Cette édition de TPMP, en mêlant témoignages, analyses scientifiques et chiffres clés, offre un éclairage solide et engagé sur le phénomène de la vape, déjà ancré dans la société française. La discussion ne fait que commencer, et les enjeux gagneront à être suivis de près au fil des futurs développements.
Questions fréquentes sur la vape et la cigarette électronique
- La cigarette électronique est-elle moins dangereuse que la cigarette classique ?
Oui, comme expliqué par le Dr Megarbane dans TPMP, la vape produit beaucoup moins de substances toxiques et cancérigènes que la cigarette traditionnelle. - La nicotine dans la vape est-elle complètement inoffensive ?
Non, la nicotine reste addictive et peut poser des problèmes de dépendance, même si elle n’est pas la cause directe des maladies graves dues au tabac. - Les puffs jetables sont-elles recommandées pour les jeunes ?
Non, ces produits au fort taux de nicotine exposent les adolescents à un risque élevé d’addiction et doivent être strictement limitées à l’accès des mineurs. - Peut-on vapoter sans risque à long terme ?
Les effets sur le très long terme ne sont pas encore entièrement connus. Il est conseillé de limiter l’usage de la vape comme un outil temporaire pour arrêter de fumer. - Existe-t-il des e-liquides plus sûrs que d’autres ?
Oui, les e-liquides bio sans propylène glycol représentent une option plus douce, notamment présents sur le marché via des marques comme Nicovip.

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